Maine-et-Loire : Schneider Electric veut fermer le site de Saumur

En pleine réorganisation, Schneider Electric annonce ce 16 septembre la fermeture de sa filiale Merlin Gerin Loire à Saumur qui emploie 80 personnes. Le site devrait fermer au cours du second semestre 2021.

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Dans le cadre d'une réorganisation de la production dans sa branche dédiée à la moyenne tension, le spécialiste des équipements pour l'énergie électrique Schneider Electric veut fermer deux sites en France, celui de Saumur en Maine-et-Loire et celui de Lattes, dans l'Hérault. 

Il prévoit notamment "l'arrêt des activités de production sur ces deux sites au cours du second semestre 2021", a-t-il précisé. Ces deux usines emploient chacune 80 personnes.

Mais selon les syndicats, ce sont en réalité environ 400 emplois au total qui seront affectés par la réorganisation de la branche.

"Nous prévoyons un accompagnement social fort de cette transformation industrielle, nous proposerons a minima un projet de reclassement à chacun des salariés concernés", a détaillé le porte-parole du groupe.

Schneider Electric entend transférer certaines productions de Saumur et de Lattes à Mâcon, en Saône-et-Loire et à Aubenas en Ardèche. Il veut également créer un centre dédié à la modernisation des équipements en Isère.
 

"Schneider aura du mal à limiter les licenciements"

Alors que les négociations viennent de débuter avec les partenaires sociaux, le groupe n'a pas détaillé combien de salariés au total sont concernés par la réorganisation, ni s'il y aura des licenciements.

"Des gens vont forcément rester sur le carreau", s'inquiète déjà Yvon Mory, coordinateur CFDT. "Les postes sont supprimés mais on ne sait pas combien seront créés sur les sites d'accueil", souligne-t-il.

"On pense que Schneider aura du mal à limiter les licenciements", déclare pour sa part Emmanuel Da Cruz, coordinateur FO. "Il y a beaucoup d'inconnues, les salariés sont en colère. On a peur que ce soit le début d'un démantèlement d'un certain nombre d'activités en France."

Le projet de réorganisation, qui s'inscrit dans le cadre d'une baisse d'activité observée depuis "plusieurs années", vise à "consolider" les activités industrielles de Schneider, en créant notamment des "pôles de référence", justifie l'entreprise.

L'activité moyenne tension représente environ 2 000 emplois, sur les 16 000 de Schneider en France, selon les syndicats.

Schneider Electric a vu son bénéfice net reculer de 22% à 775 millions d'euros au premier semestre sous l'effet de la crise sanitaire. Son chiffre d'affaires s'est replié de 12,3% à 11,575 milliards d'euros.
 
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