"50% de la population vit sous le seuil de pauvreté, au Liban pour avoir accès aux soins à l'hôpital, il faut disposer d'une assurance ou payer directement. Sans, on ne peut pas se faire soigner. Le Karantina, cet hôpital pédiatrique, avait été ouvert par le professeur Sacy pour que tous les enfants y soient soignés sans conditions de ressources pour les parents. Il a été totalement détruit par l'explosion".
Sarah Bouchard, franco-libanaise résidant à Laval a longuement réfléchi à ce quelle pouvait faire pour aider ses compatriotes libanais dans la peine. "Je vais au Liban une fois par an, quand j'ai entendu l'information, j'ai tout de suite vu mes amis, les gens que je connais sur place, les lieux familiers. J'ai été profondément peinée. Je me suis dit que je devais agir".

Sarah Bouchard à Laval sollicite la générosité du public pour aider à reconstruire l'hôpital des enfants à Beyrouth ravagé par l'explosion d'août 2020
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© Sarah Bouchard

L'intérieur de l'hôpital pédiatrique Karantina à Beyrouth
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© Sarah Bouchard
Pour inverser le sens du malheur, et montrer aux habitants de Beyrouth que les valeurs de fraternité sont le ciment de la vie en société.