Son truc à lui, c’est le boomerang. Le Lavallois Luc Cormier le pratique depuis plus de 40 ans. Et il en connait un rayon sur cet objet ancestral créé à l’origine par les Aborigènes.
Le boomerang, c’est la passion de Luc Cormier depuis plus de 40 ans. Ce musicien à la retraite le pratique tous les jours. Il en possède une étonnante collection. "Je n’ai pas assez de place et de murs pour accrocher tous mes boomerangs. J’en stocke aussi dans des caisses. Il me faudrait un musée ", s’amuse Luc Cormier.
En tournant le regard, on voit un boomerang posé sur un pupitre de musique. "Celui-ci date de 1900. Il a été inventé par les américains. C’est un quadripale et il y avait même un filet pour le rattraper ", explique le passionné.
Formes diverses et variées
Ce Lavallois est tombé dedans, comme on dit, dans les années 1980. " J’ai commencé avec un boomerang australien en bois en forme de V . Le plus connu du grand public" , se rappelle-t-il.
Fabriqué en bois massif , en plastique ou en contre plaqué, l’objet volant doit revenir de lui-même au lanceur. En plus de pratiquer le lancer du boomerang, Luc Cormier est aussi intarissable sur son histoire . Il apprécie les pièces anciennes comme par exemple ce bâton de chasse australien datant de 150 ans. " Il a une très belle patine". Il y a des boomerangs traditionnels qui ne reviennent pas comme par exemple ceux utilisés par les pêcheurs aborigènes . " Ils le lancent à travers l’eau pour assommer le poisson ", explique-t-il.
Bien se caler par rapport au vent
"C'est la rotation du boomerang qui va faire qu'il va revenir et non pas la force donnée au lancer"
Luc Cormier, collectionneur et pratiquant le boomerang
Avec ses longs cheveux blancs et sa barbe blanche, le retraité aime partager sa passion. Quand il s’entraine sur le terrain d’athlétisme, il aime expliquer la technique de son sport-loisir aux novices . " Il faut bien se caler par rapport au vent. Il faut être à 90°. Ensuite, on tient le boomerang fermement au bout d’une pale. On vise un point à l’horizon à hauteur de tête et on lance en donnant beaucoup de rotation à la fin du mouvement ", détaille Luc Cormier. "C’est la rotation du boomerang qui va faire qu’il va revenir et non pas la force donnée au lancer ", précise-t-il.
Championnat du Monde en l'an 2000
Malheureusement ça ne marche pas à tous les coups ! " Dans les premières compétitions dans les années 1980, on comptait combien de boomerangs on rattrapait sur 20 lancers ", se souvient amusé Luc Cormier. Le Lavallois a participé en l’an 2000 au Championnat du monde par équipe en Australie.
Il fera des démonstrations lors d’une compétition ouverte à tous à Blain en Loire-Atlantique, les 16 et 17 juin. Et il ira aussi faire un tour à la Coupe du Monde qui se tiendra en août à Bordeaux.