Jeudi dernier, un chauffeur routier disait avoir aperçu un lion sur la D57 en direction de Laval. L'information aurait été confirmée par trois autres témoignages depuis.
Suite à l'appel d'un chauffeur routier à 9h30 jeudi dernier, un dispositif avait été mis en place pour retrouver un lion, aux abords de la D57, près de Laval. Les recherches des gendarmes n'avaient rien donné. Jeudi midi, on croyait alors à un canular lorsque les militaires sont revenus bredouilles de leurs recherches.
Mais nouveau sursaut dans l'affaire, la gendarmerie dit avoir reçu trois témoignages sérieux depuis. Et tous correspondent à la première description physique de l'animal, sans qu'elle n'ait été dévoilée dans la presse.
Il s'agirait alors d'une femelle, avec toute la réserve qu'il se doit, a priori peu craintive. On n'en sait guère plus car le colonel de la gendarmerie de Mayenne préfère pour l'instant garder ces informations sous contrôle.
Des officiers sont tout de même repartis à sa recherche, mais "dans le cadre des services normal des unités". Pas de patrouille particulière comme jeudi dernier, ni d'hélicoptère - la zone est trop boisée-, les gendarmes tournent autour des lieux où elle serait apparue en voiture.
"Un rugissement, et des biches sortent du bois soudainement"
4 à 5 descriptions convergent selon la gendarmerie. Deux témoins auraient aperçu l'animal en voiture. A chaque fois, ils ont eu le temps de s'arrêter, sortir du véhicule, et admirer la lionne parcourir le champ voisin. Le colonel affirme que ces deux personnes ne se connaissent pas et juge ces témoignages "crédibles".
Un autre est encore plus surprenant. Une dame aurait entendu un rugissement, alors qu'elle était chez elle. Ses animaux domestiques se sont agités, quand elle a soudain vu des biches sortir du bois environnant à toute vitesse.
Le fauve aperçu dans les alentours de Laval, et notamment à Forcé
Les militaires se sont entourés des refuges locaux et de l'Office national de la chasse et la faune sauvage pour tenter d'être plus efficaces sur le terrain. Mais sans connaître sa capacité de progression, difficile de limiter une zone de recherches.
Une fois en vue, les professionnels ont établi une stratégie, en espérant pouvoir agir le plus pacifiquement possible : fixer l'animal, le neutraliser, l'endormir au fusil hypodermique ou dans le pire des cas l'abattre.
La raison pour laquelle un tel animal serait en liberté reste inconnue.