Allié de LR, l'UDI a appelé hier ses troupes à "garder le cap" dans le soutien au candidat Fillon. Le fondateur de l'Alliance centriste (UDI) et député européen Jean Arthuis, a lui rejoint Emmanuel Macron depuis déjà longtemps. Il s'est néanmoins considéré samedi sur Twitter comme "exclu de l'UDI".
Voici ce qu'écrivait hier soir le mayennais sur son compte twitter :
.@AllianceC et ses membres exclus de l'@UDI_off par décision du bureau exécutif. Viré parce que je soutiens @EmmanuelMacron. Rdv 24 avril !
— Jean Arthuis (@JeanArthuis) 25 mars 2017
Président du groupe centriste (UDI/UC) au Sénat, François Zocchetto (mayennais également), a évoqué des "centristes qui croient bon d'emprunter un chemin différent", comme l'Alliance centriste, mais aussi au Sénat des membres MoDem.
Une dizaine de sénateurs centristes, emmenés par Michel Mercier, ancien ministre de... François Fillon, ont signé une tribune de ralliement à Emmanuel Macron dans le Journal du Dimanche.
"Notre pays a besoin d'une majorité renouvelée et de rassemblement plutôt que d'opposition", écrivent ces sénateurs parmi lesquels Bernard Delcros (Cantal), Jean-Marc Gabouty (Haute-Vienne) ou Jean-Jacques Lasserre (Pyrénées-Atlantiques). "Emmanuel Macron propose une méthode à laquelle nous sommes fondamentalement attachés : dépasser le vote paralysant droite-gauche qui a pour conséquence qu'à chaque élection nationale le camp vainqueur ne pense qu'à défaire ce que les prédécesseurs ont fait", estiment-ils.
Par ailleurs, "Emmanuel Macron est le seul à affirmer clairement, et avec force, que le destin de la France est étroitement lié à celui de l'Europe", ajoutent-ils. "La campagne électorale que nous vivons est certainement l'une des plus calamiteuses que notre pays ait connue. Notre soutien à Emmanuel Macron repose d'abord sur la moralisation de la vie publique", soulignent-ils enfin.
Plusieurs présidents de fédérations UDI ont également appelé dans un communiqué à rejoindre M. Macron.