Mayenne : l'archery tag débarque au Bois de Forcé

Prenez le tir à l'arc, le paintball, la balle au prisonnier. Secouez, mélangez, et vous obtiendrez de l'archery tag. Une nouvelle discipline très tendance chez les plus jeunes. Deux sites dans notre région accueillent ce sport-loisir : l'un en Vendée, l'autre en Mayenne.

C’est un nouveau sport, un nouveau loisir, en tout cas une discipline qui commence sérieusement à se développer. Dans les pays anglo-saxons, par exemple, ça cartonne ; peut être en souvenir de la forêt de Sherwood. L’archery tag, en effet, c’est du tir à l’arc en mouvement et en confrontation directe.

Pour les chanceux participants à Forcé qui ont pu tester, c’est 100% de plaisir, disent ils après s'être affrontés. Même si l’effort physique est omni présent. C’est pour cela que les rencontres se fractionnent en partie de 7 minutes.

Une balle au prisonnier version Géronimo

Deux équipes doivent donc s’affronter. Objectif atteindre l’adversaire tout en se protégeant derrière des structures gonflables (heureusement que les  flèches n'ont plus de pointes...). Pour Edouard Deuil, animateur au Bois de Forcé, "il y a une petite prise en main d’un quart d’heure avant de commencer, mais les règles sont vraiment très simples".

Du côté des joueurs, Maxime 10 ans résume bien la philosophie de l’activité : "le plus drôle c’est quand on arrive à toucher les autres" confie t-il  avant de rejoindre son équipe bien décidé à ne pas rater ses cibles. Une sorte de balle au prisonnier version Géronimo.

Quant au matériel il est basique : un arc, deux flèches mouchetées et un masque de paint-ball. « Le Bois de Forcé » est la deuxième structure en Pays de la Loire à proposer cette activité. Situé à quelques kilomètres à l’est de Laval, l’endroit est peut être le plus sympa du département pour les enfants pendant les vacances : accrobranche, tyrolienne géante, ballade en poney, canoé et désormais archery tag. Tout ça sur plusieurs hectares de forêt et de nature. De quoi oublier sérieusement ordinateurs et autres tablettes.

► VIDÉO. Le reportage de Pierre-Erik Cally et Pascal Cosset