Dénouement dans l'affaire de l'adolescente mayennaise qui avait disparu lundi dernier et qui avait été retrouvée le lendemain. Entendue par les gendarmes, elle a avoué avoir tout inventé.
Entendue par les enquêteurs ce vendredi 12 novembre au matin, l'adolescente de 17 ans qui avait disparu lundi 8 novembre dans l'après-midi a finalement avoué avoir inventé l'enlèvement dont elle disait avoir été victime. Elle s'était évanouie dans la nature alors qu'elle faisait un jogging en forêt de Bellebranche, en Mayenne et avait réapparu le lendemain soir, à Sablé-sur-Sarthe,
Dans un communiqué, la procureure de la République de Laval a fait connaître le résultat de l'audition de la jeune femme par les enquêteurs :
"La première version de la jeune joggeuse, rappelle la magistrate, fait le récit d'un enlèvement par deux jeunes hommes la frappant et l'emportant dans une camionnette verte dans une maison d'où elle serait parvenue à s'enfuir en frappant l'un d'entre eux, resté seul. Entendue ce jour (vendredi 12 novembre) par les enquêteurs auxquels ont été adjoints deux OPJ (officiers de police judiciaire) à compétence nationale du service de renseignement criminel de la gendarmerie nationale, notamment une victimologue, la jeune fille a indiqué avoir menti, ne pas avoir été enlevée et s'être rendue à Sablé-sur-Sarthe à pied."
► Le rappel des faits
Jusqu'à 120 militaires mobilisés
Lorsque la disparition de la jeune fille, lundi soir, avait été signalée par les parents, d'importants moyens avaient été mis en place pour la retrouver.
Le soir-même, une vingtaine de militaires avait été mobilisée, ainsi qu'un hélicoptère et deux équipes cynophiles. Puis, dans la nuit, ce sont une soixantaine et finalement 120 gendarmes le mardi matin qui ont été envoyés sur place. Des plongeurs et une équipe à cheval pour les zones boisées avaient complété le dispositif.
Selon le communiqué de la procureure de Laval, Céline Maigne, l'adolescente dit être "désolée d'avoir causé une mobilisation importante".
La jeune fille devrait faire l'objet d'une procédure pour dénonciation d'infraction imaginaire.