À l'approche de la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne, les familles anglaises installées en Mayenne doivent faire un choix : pour certains, seul un retour au pays semble envisageable.
Pour tous, c'est l'incertitude. Mais pour certains, le choix est déjà fait : "nous avons principalement peur que le Brexit ait des répercussions sur notre installation ici, mais aussi à l'avenir sur nos déplacements entre la France et le Royaume-Uni", explique Lisa McInerney, qui a décidé de revendre son auberge Bed & Breakfast à Landivy, à l'extrême nord-ouest du département.
"Le problème essentiel, c'est le manque d'information pour les anglais qui vivent à l'étranger, comme nous", continue-t-elle. Une incertitude commune qui n'empêche pas d'autres familles, comme les Thom, de ne pas imaginer partir : "je vais demander la nationalité française", lance Jane Thom. "Parce que moi j'ai envie de rester toujours ici."
Reportage de Pierre-Érik Cally et François Bobet, avec comme interlocuteurs :
- Lisa McInerney, "n°6 B and B"
- Jane Thom, agence Thom
- Nelly Gratian, crêperie des Forges
- Grégor Thom, 11 ans