Le syndicat UNSA Police s'est félicité hier d'une "prise de conscience" dans les institutions après la mise en examen samedi du lycéen pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police à Nantes, le 3 mai dernier.
"L'UNSA police se félicite de la prise de conscience de nos institutions, au service de la sécurité de nos concitoyens, première des libertés. Pour les casseurs, le message est clair: la fête est finie", considère le syndicat dans un communiqué."Enfin, avec la mise en examen d'un des auteurs présumés des faits, les institutions régaliennes prennent conscience du vécu des forces de l'ordre au quotidien, depuis le début de ces violences", poursuit le syndicat.
Charge contre la CGT et FO
Le communiqué met en cause en particulier la CGT et FO "qui ont donné une légitimité morale et un sentiment d'impunité à ces casseurs" et "pourront continuer à parader dans nos rues et à la télévision". "L'inconscience de ces va-t-en-guerre a un bilan: : des millions d'euros de dégâts, des centaines de policiers blessés et un jeune de 18 ans qui va passer de longues années derrière les barreaux. Et aucune avancée sociale... Bravo la CGT, bravo FO", écrit encore l'UNSA police.Le lycéen, au casier judiciaire vierge, a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique" et placé en détention provisoire. Lors de la garde à vue, le jeune homme a nié avoir participé à l'agression du policier mais a reconnu avoir provoqué sa chute par un balayage. Le policier, dont le nez a été fracturé, a subi 15 points de suture sur le nez et à l'arrière du crâne.
Avec AFP