Réunis ce 4 février, les élus des communes limitrophes de Nantes Atlantique ont présenté sept résolutions sur le devenir de l'aéroport dont le trafic a augmenté de 13% en 2018.
Réunis ce lundi 4 février à Rezé, une vingtaine d'élus ont adopté sept résolutions sur le devenir de l'aéroport Nantes Atlantique, après l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes.
Face à la croissance du trafic aérien et à l'augmentation des nuisances sonores, ils demandent la mise en place d'un "fonds de compensation des nuisances aéroportuaires" et l'interdiction des vols programmés de nuit entre 23h et 6h.
Afin de favoriser la transparence et l'accès à l'informations, ils souhaitent "l'accès en ligne aux trajectoires et meures de bruit des avions pour tous les citoyens".
Les élus réclament également un développement concerté de l'aéroport et l'optimisation des sites aéroportuaires existants dans l'ouest. Ils rejettent "les hypothèses de réaménagement qui impacteraient de nouvelles populations et/ou aggraveraient les nuisances actuelles."
Les maires de Rezé, Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, Les Sorinières et Bouguenais, doivent rencontrer aujourd'hui à Paris, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports.