Plusieurs milliers de logements, situés à proximité de l'aéroport de Nantes-Atlantique, vont bénéficier d'un financement exceptionnel de leurs travaux d'insonorisation. Des mesures font suite à l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
C'est le préfet de Loire-Atlantique, Claude d'Harcourt, qui vient de donner la bonne nouvelle ce jeudi. C'est le groupement d'intérêt public créé le 1er juillet qui va porter ce dispositif de financement de l'insonorisation des habitations touchées par l'extension de Nantes-Atlantique.
Le groupement en question regroupe Nantes métropole, ainsi que les communes de Rezé, Bouguenais et Saint-Aignan-Grandlieu, riveraines de l'aéroport. C'est lors de son assemblée générale que les mesures ont été dévoilées.
Les personnes concernées sont celles qui vivent dans le périmètre du Plan de gêne sonore (PGS) qui a été élargi cette année pour tenir compte de l'augmentation du trafic aérien à Nantes-Atlantique et qui est susceptible d'évoluer en fonction des décisions prises concernant le réaménagement de l'aéroport. Au total, 6.000 logements sont concernés.
Le groupement d'intérêt public financera, selon les cas, de 90 à 100% des travaux d'insonorisation, contre 80% pour ce que prévoit d'ordinaire un Plan de gêne sonore. Les fonds proviendront d'un abondement exceptionnel de l'Etat.
Après une concertation publique organisée cette été, la Direction générale de
l'aviation civile (DGAC) doit rendre public son bilan concernant le réaménagement
de Nantes-Atlantique d'ici fin octobre.