"Les conditions (du succès de la médiation), c'est la neutralité, c'est l'indépendance. Sur ce plan-là aujourd'hui (...) nous n'avons aucune garantie", a-t-il dit.
Gérard Feldzer, un proche du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, "est un opposant notoire à Notre-Dame-des-Landes. A partir de là, ce n'est pas un médiateur, c'est un militant", a-t-il estimé.Nous avons un médiateur, Gérard Feldzer, qui est un opposant notoire au projet de Notre-Dame-des-Landes. La mediation est entachée. #NDDL pic.twitter.com/KrhKNyCOb3
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 2 juin 2017
"J'ai accepté le principe de cette médiation, y compris la proposition du Premier ministre de nous réunir à 17H30 à Matignon mardi", mais avec la nomination de Gérard Feldzer, "le gouvernement rajoute de l'huile sur le feu", a affirmé Bruno Retailleau.
Gérard Feldzer "entache la mission de médiation (...), j'en tirerai les conséquences, et pas seulement moi", a-t-il averti sans autre précision.
La "mise en retrait" de Gérard Feldzer "est un préalable avant la prochaine étape", une "réunion de travail" qui "était prévue mardi prochain (6 juin) à Matignon avec les collectivités et le Premier Ministre, Edouard Philippe", écrit de son côté le SMA dans un communiqué.
Outre Gérard Feldzer, le gouvernement a chargé jeudi un ingénieur membre du Conseil économique, social et environnemental, Michel Badré, et une préfète, Anne Boquet, de mener une médiation d'une durée maximale de six mois.