Des occupants de la Zad de Notre-Dame-des-Landes se sont invités jeudi matin dans les bureaux des avocats de Vinci, concessionnaire du futur aéroport, près de Nantes, pour leur demander l'accès à d'éventuelles procédures d'expulsions les concernant, et plusieurs zadistes ont été interpellés.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une quarantaine de personnes, des zadistes et leurs soutiens, se sont rassemblées dans la matinée devant et à l'intérieur du cabinet d'avocats, et apposé sur des grilles d'entrée une banderole proclamant "Nous ne sommes pas expulsables", et des pancartes disant "Vinci arrête tes cachotteries" ou "Vinci, tes procédures, on les aura à l'usure".
"On veut avoir accès aux procédures, qu'ils arrêtent de tenir cachées ces procédures qu'ils ont contre nous pour nous expulser", a expliqué une occupante de la Zad, la zone d'aménagement différé dédiée au projet d'aéroport, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants.

Alors que le Premier ministre Manuel Valls a une nouvelle fois confirmé mardi devant l'Assemblée nationale l'évacuation de la Zad, prévue "à l'automne", des occupants du site estiment ne pas être expulsables, en raison de l'absence de visites d'huissiers pour leur signifier leur expulsion ou d'une information sur des procédures les concernant.
Une quinzaine d'occupants sans droit ni titre de fermes ou de cabanes assurent s'être déclarés auprès du concessionnaire, mais n'avoir pas fait l'objet d'une procédure nominative d'expulsion.

Les manifestants "ont été très calmes, ils nous ont exposé ce qu'ils voulaient. Il y a eu beaucoup d'échanges, mais ça a été un dialogue de sourds", a indiqué l'un des avocats du cabinet sous couvert d'anonymat.

Les zadistes se sont dispersés dans le calme, avant d'être encerclés par un important dispositif policier et d'être soumis à des vérifications d'identités.
Un individu s'est rebellé et a blessé un fonctionnaire de police au genou. Il a été interpellé vers midi et placé en garde à vue. 34 autres individus ont été contrôlés et conduits hôtel de Police.

Au total, sur ces 35 individus,  22 étaient placés en garde à vue (21 pour refus de signalisation et une pour les violences sur policier) et 13 étaient conduits à l’hôtel de Police pour vérification d'identité.

Avec AFP
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information