Il y a deux mois, la France décrochait une 2e étoile... Elle était sacrée championne du monde de football. La fête a été belle et elle se prolonge aujourd'hui dans les clubs, qui constatent une hausse des inscriptions, surtout chez les plus jeunes.
Un ballon, tout simplement un ballon, comme un petit bonheur, le foot c'est d'abord un jeu d'enfants.
Quand on les écoutent, ils racontent tous la même histoire : "moi, le truc c'est qu'on gagne les matchs, j'aime bien gagner les matchs et tout et tout" lance, enthousiaste, un footballeur en herbe, "et qu'on marque tous les buts comme, par exemple, j'ai gagné 8-1", s'enflamme l'un de ses camarades.
A Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes, la passion du foot a quelque chose à voir avec l'effet Coupe du Monde. Pour cette rentrée, le club compte 800 licenciés dont 300 enfants.
"Ça a un petit peu joué. Pas forcément sur la globalité de l'école de foot mais sur les petites catégories, 6 à 9 ans, là on assiste à un gros boum", explique Charlie Braud, responsable de l'école de football de Saint-Sébastien-sur-Loire, "sur les 6-7, on est passé 40 enfants à 60 aujourd'hui sur cette première séance d'entraînement".
Le Mans est aussi une ville foot. Cette année au club de la ville, les places sont chères, seuls 15 enfants sont retenus par catégorie d'âge.
"Il y a un effet Coupe du Monde, plus que jamais", reconnaît Yohann Bourneuf, entraîneur des 11/13 ans Le Mans FC, "cet effet Coupe du Monde est, en plus, associé à la double montée de l'équipe première. Cette année plus que les autres on a été très sollicités par de nombreuses familles qui souhaitent inscrire leur enfant"
Au Mans, comme à Saint-Sébastien, le foot fait le plein, mais la cerise sur le gâteau c'est la découverte de génies de la passe, de rois du drible et d'as de la jongle, malgré le jeune âge des jeunes recrues.
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