Les fortes chaleurs de ces derniers jours ont eu pour conséquence notamment de dégrader la qualité de l'air. L'indice d'ozone a grimpé.
C'est un phénomène connu, lors de périodes de fortes chaleurs, la qualité de l'air s'en ressent. Ainsi, en Pays de la Loire a t-on constaté une dégradation depuis le début de ce deuxième épisode de canicule. Cela a commencé le 12 juillet.
Le polluant qui est concerné, c'est l'ozone qui peut avoir des effets nocifs lorsqu'il est en trop forte concentration. Il se développe à partir de polluants routiers et industriels. Sa présence est amplifiée lors de fortes chaleurs et par l'action des rayonnements ultraviolets. Or, ces derniers jours, l'indice UV était de 9 sur une échelle de 1 à 11 (et+).
Une qualité de l'air mauvaise
Après avoir été de mauvaise qualité lundi au moment du pic de la canicule, sur la Loire-Atlantique, une partie de la Vendée et de la Sarthe, l'air s'est amélioré ce mardi 19 juillet. Mais la Sarthe et l'ouest de la Mayenne conservent un niveau de qualité qualifié de "mauvais" alors que le reste de la région est toujours "dégradé" (le niveau en dessous de "mauvais").
La période que nous venons de vivre "ressemblait à la canicule de 2003, constate-t-on à Air Pays de la Loire, l'organisme chargé de contrôler la qualité de l'air. Mais avec un niveau d'ozone plus faible."
Une amélioration qui ne durera pas
C'est un des effets bénéfiques des normes imposées. "Les moteurs sont plus performants, les industries contrôlent mieux leurs process et leurs émissions" explique-t-on à Air Pays de la Loire.
Mais il ne faut pas s'en réjouir trop vite. Car les projections montrent qu'en 2050, sous l'effet du réchauffement climatique, ces effets bénéfiques seront annulés et on retrouvera des niveaux d'ozone comparable à 2003.
Amélioration mercredi
En revanche, si un pic de pollution avait été constaté lors du premier épisode de canicule, le 17 juin, ce ne fut pas le cas ce lundi 18 juillet.
Dès ce mercredi, le niveau de qualité de l'air reviendra au stade "moyen".