L'Automobile Club de l'Ouest a annoncé un remaniement important du calendrier du Championnat du monde d'endurance. Grande nouveauté : les 24 Heures du Mans viendront désormais clôturer la saison.
L'Automobile Club de l'Ouest (ACO), promoteur du Championnat du monde d'endurance (WEC), a annoncé samedi un profond remaniement de son calendrier, avec pour principale conséquence que les 24 Heures du Mans clôtureront désormais la saison.
"Lorsque le WEC a été créé il y a cinq ans, avait été exprimé le désir d'un calendrier décalé s'achevant au Mans par les 24 Heures du Mans, joyau des courses d'endurance, ce qui n'avait pas été possible jusqu'à maintenant", rappelle le communiqué de l'ACO.
La saison 2018-2019, qui débutera en mai 2018 et s'achèvera en juin 2019, fera donc office de saison de transition.
Elle aura pour particularité de compter à titre exceptionnel deux épreuves des 24 Heures du Mans, la première organisée en juin 2018 et la seconde en juin 2019. Elle verra aussi à deux reprises les concurrents participer aux 6 Heures de Spa.
Par ailleurs, la prestigieuse épreuve des 12 Heures de Sebring, actuellement disputée dans le championnat "American Le Mans Series", va être intégrée au calendrier du WEC.
Les @24heuresdumans en bouquet final d'un @FIAWEC renforcé #LEMANS24 #WEC pic.twitter.com/GqSrXtOCZt
— 24 Heures du Mans (@24heuresdumans) 1 septembre 2017
Une saison d'octobre à juin
A l'inverse, quatre épreuves, celles du Nürburgring, de Mexico, de Sakhir et d'Austin disparaissent pour l'instant du programme.A terme, chaque saison commencera en octobre et se finira en juin, précise l'ACO.
Et à l'issue de cette transition, le calendrier du WEC passera de neuf à sept épreuves, sous réserve de l'approbation du calendrier par la FIA, sous l'égide de laquelle l'ACO organise le WEC.
Je me réjouis du nouveau calendrier et des modification apportées au championnat WEC qui vont permettre à cette grande discipline du sport automobile de prendre un nouveau départ
a indiqué Jean Todt, le président de la FIA, cité dans le communiqué.
Confronté au départ d'Audi fin 2016 et à celui dans un an de Porsche, l'ACO était contrainte de réagir pour sauvegarder la catégorie reine des prototypes LMP1, où Toyota reste pour l'instant seul en lice.