Chaque année, ils sont plus de 25 000 britanniques à se rendre au Mans aux 24 h. Dans la banlieue londonienne, nous sommes allés à la rencontre d'une agence de voyage spécialisée dans cette course mythique.
C'est un précieux sésame, difficile à obtenir : une place pour les 24 heures du Mans.
Cette agence de voyage britannique en a réservé 3 000 cette année pour ses clients britanniques qui veulent assister à la mythique course, mais pas seulement.
"Ils adorent vivre l'expérience des 24h à la française, explique Charles A. Bruner, directeur d'agence "Motorsport Travel Destinations", au fil des années, nous sommes passés de simples réservations de tentes dans un camping à quelque chose de bien plus palpitant. : leur faire découvrir des restaurants et l'hospitalité générale des Manceaux, c'est excitant."
"Il y a les voitures, mais il faut aussi s'amuser"
Faire vivre l'expérience des 24 Heures à la française, c'est le travail de Jennifer Whelan, 25 ans, nouvellement recrutons.
"Nous réservons tout pour eux, on réserve leur traversée en bateau, leur hôtel ", l'agence s'assure aussi "et puis une fois sur place, je veille à ce que tout soit en ordre et espère que tout se passe pour le mieux"
Étonnamment, Jennifer n'est jamais allée au Mans. C'est donc à une heure de Londres, chez ses parents, qu'elle vient prendre conseil. Ils sont clients de l'agence depuis 2011.
"Je suis très fière qu'elle suive sa passion et qu'elle ait trouvé un travail autour de ça, raconte Catherina Whelan, la mère de Jennifer, et puis elle va pouvoir découvrir Le Mans par elle-même."
Mais venir au Mans quand on est anglais, ça se travaille !
"On l'avait peint comme la voiture de Pescarolo, spécialement pour Le Mans, explique Robert Whelan, le père de Jennifer, c'est l'état d'esprit de la course, c'est un événement tellement important. Il y a les voitures, mais il faut aussi s'amuser."
Mercredi, journée d'arrivée des Britanniques, Jennifer accueillera pour la première fois ses parents en France, avec leur Porsche transformée pour l'occasion en "safety car".
Le reportage de Maïna Sicard-Cras, Carine Mordrelle et Gaétan Danré