Édouard Philippe laboure déjà le terrain en vue de la prochaine présidentielle. L'ancien Premier ministre, candidat officieux de l'aile droite de la macronie, est pour trois jours dans les Pays de la Loire.
Une première visite de terrain pour Edouard Philippe qui va passer trois jours en Pays de la Loire.
La première d'une longue série qui le mènera dans plusieurs régions, notamment à La Réunion la semaine prochaine.
Une formule au plus près du terrain que va inaugurer Édouard Philippe en Sarthe et en Mayenne, à compter de ce mardi et jusqu'à jeudi, avec de multiples rencontres sur différents thèmes.
L'agriculture ce mardi dans une exploitation de Jauzé au nord de la Sarthe avec une rencontre chez les exploitants et avec les syndicats agricoles.
"Je pense qu'il faut commencer par écouter" a expliqué sur place l'ancien Premier Ministre à propos de la situation des agriculteurs.
"Il faut commencer par comprendre ce qui est essentiel. Il faut commencer par penser ce que doit être la stratégie de notre nation en matière agricole. Quelles sont ses ambitions? Quels sont ses objectifs?" a ajouté le président d'Horizons
Edouard Philippe va ensuite visiter le berceau sarthois des rillettes, la Maison Prunier à Connéré.
Déplacement politique bien sûr avec une rencontre avec les élus locaux de son parti Horizons comme le maire de La-Suze-sur-Sarthe ou encore une halte à Sablé-sur-Sarthe, ville dirigée par le délégué départemental d'Horizons.
Puis l'enseignement, la santé, la sécurité avec une rencontre avec des pompiers de Mayenne jeudi.
Le tout ponctué par des déambulations dans les centres-villes de plusieurs communes : La Suze-sur-Sarthe, Sablé-sur-Sarthe, Méral ou encore Saint-Berthevin, près de Laval. Il y tiendra une réunion publique mercredi soir.
Christelle Morançais à ses côtés
Et parmi les élus qui vont l'accompagner, sa toute dernière prise de guerre, Christelle Morançais, la présidente de Région, qui vient de rallier le parti d'Edouard Philippe.
Je choisis de rejoindre Edouard Philippe et d'avancer à ses côtés au service d'une action positive, forte et courageuse pour l'avenir de notre pays 🇫🇷 pic.twitter.com/Qp01SjEK94
— Christelle MORANÇAIS (@C_MORANCAIS) February 11, 2024
Celle qui avait toujours dit "Ma priorité, c'est la région" laisse entendre qu'elle envisage maintenant un autre destin beaucoup plus national. Son horizon, sans jeu de mots, c'est désormais 2027 et la présidentielle et elle compte bien y jouer un rôle de premier plan auprès d'Edouard Philippe, dont on sait les ambitions pour la présidentielle.
Un ralliement qui ne plaît pas à tout le monde et crée pas mal de remous.
Les élus Insoumis demandent carrément la démission de Christelle Morançais en jugeant qu'elle n'est plus légitime.
Le socialiste Guillaume Garot s'interroge, lui, sur la confiance qui peut encore exister au sein de la majorité.Et on imagine qu'il pense à Bruno Retailleau, l'ancien président sénateur les Républicains de Vendée, qui doit l'avoir un peu mauvaise ce soir. Il avait laissé sa place à Christelle Morançais, en 2017.
Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv