"Quand on veut on peut" c'est certainement le leitmotiv de deux amis qui se sont lancés dans un pari un peu fou. Spécialistes de l'immobilier, ils ont acheté un château à Fontenay-sur-Vègre dans la Sarthe grâce à une campagne de financement participatif.
Il surplombe la Vallée du Vègre, depuis 800 ans. Voici le Manoir du Logis.
Et depuis fin décembre, Martin et Jéremy, les investisseurs, possèdent les clés du royaume.
"On est reparti, Jérémy et moi en TGV, après la première visite, raconte Martin Menez, co-propriétaire du Manoir du Logis, on ne s'est pas parlé pendant 20 minutes avant de se dire : ça y est, on (a) trouvé la perle rare".
Après 18 propriétés qu'on avait visitées, celle-ci nous a vraiment scotchés par terre
Martin MenezCo-propriétaire du Manoir du Logis
690 000 euros en trois jours
Un défi colossal et une acquisition qui sort de l’ordinaire. Pour acquérir ce bien, Jérémy et Martin misent sur le financement participatif, autrement dit une campagne de dons.
En 3 jours, ils obtiennent 690 000 euros, assez pour s’offrir ce beau bijou pour Noël.
Un achat qui fait rêver et qui donne beaucoup d’idées. À commencer par la rénovation de cette cave en salle de réception.
"On arrive, il y a une sorte d'arche voûtée, c'est mystique quasiment déjà, explique Martin Menez, co-propriétaire du Manoir du Logis, et là la lumière s'allume, et on a 180 m² de cave devant nous, grandiose avec, au bout, ce mystérieux couloir. Après, on ouvre une porte et là stupéfaction, on tombe en fait dans les cuisines du château. Ça, c'est vraiment la cerise sur le gâteau".
Un projet qui pourrait voir le jour d'ici à cet été. D’autres mettront plus de temps.
Dans ce grand espace, Jérémy imagine sa future salle des mariages.
"On n'a pas trop l'ambition de faire des tables rondes avec des nappes blanches, explique Jérémy Nabais, co-propriétaire du Manoir du Logis, le but, c'est plutôt d'avoir cet espace avec une très grande hauteur sous plafond, une visibilité sur cette magnifique charpente".
La première phase des travaux débutera mi-mars. Coût total estimé 500 000 euros.
Le reportage d'Esther Abitbol, Yann Ledos et Dominique Le Brun
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