Six Gilet jaunes comparaissent ce mercredi 24 juillet notamment pour “injure en raison du sexe” à l’encontre de Marlène Schiappa alors qu’ils avaient manifesté devant son domicile du Mans en mai dernier.
Le 24 mai dernier, un groupe de Gilets jaunes déambulait en pleine nuit dans les rues du Mans. Leur manifestation nocturne, diffusée en live sur Facebook, a marqué un arrêt devant le domicile de la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
Sur la vidéo, supprimée depuis, on pouvait entendre le groupe crier des slogans contre le gouvernement et des insultes contre Marlène Schiappa. Celle-ci a rapidement porté plainte. Ce mercredi 24 juillet, six Gilets jaunes se retrouvent donc devant le tribunal correctionnel du Mans pour répondre de leurs actes. Les peines requises vont d'amendes allant jusqu'à 2 000 euros à deux mois de prison avec sursis. Le tribunal rendra sa décision le 27 septembre.
Ils comparaissent pour “injure en raison du sexe”, “trouble à la tranquillité d’autrui”, organisation d’une manifestation non déclarée” et “outrage à une personne chargée d’une mission de service public”. Il n’est pas question des “menaces” que la secrétaire d’Etat avait mentionnées dans une publication Facebook mais qui étaient inaudibles sur la vidéo.
Or, des insultes comme "enfoirée", "collabo" et "grosse salope", étaient elles, bien audibles. On voyait même un des Gilets jaunes coller une affiche sur la porte de Marlène Schiappa.