Le chauffeur du train a déclenché le système de freinage, sans parvenir à s'arrêter à temps. L'hypothèse du suicide est privilégiée par l'enquête, en cours, de la gendarmerie.
Une femme d'une trentaine d'années et sa fille de 3 ans et demi ont été mortellement percutées par un TGV, dimanche 22 octobre au matin, dans la région du Mans. La piste du suicide est privilégiée.
Environ 300 personnes se trouvaient à bord du TGV reliant Lille à Nantes, qui, malgré l'activation du système de freinage, a heurté vers 10H15, entre les communes de Voivres-lès-le-Mans et La Suze-sur-Sarthe, une femme se tenant assise sur la voie ferrée avec un enfant dans les bras. Le chauffeur du train affirme ne pas l'avoir vue esquisser le moindre "geste d'évitement".
"La voiture de la femme a été retrouvée à proximité", a indiqué la gendarmerie nationale, alors que l'hypothèse d'un suicide est privilégiée, dans "un contexte de séparation", selon une autre source.
L'incident a provoqué un retard de plusieurs heures pour le TGV suivant en direction de Montpellier, contraint d'être dérouté, et des retards plus légers sur d'autres trains, a fait savoir la SNCF.