VIDÉO. Le Bracelet connecté distribué aux collégiens Sarthois fait polémique pour cette rentrée 2022

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Le Bracelet connecté distribué aux collégiens sarthois fait polémique pour cette rentrée 2022
L’objectif est de mesurer leur état de forme à partir de leur rentrée en sixième et de les suivre jusqu’en classe de troisième. Mais cette initiative fait débat... ©Charles Lemercier et Charles Proult / France Télvisions

30 minutes d'activité physique par jour, c'est l'objectif du programme sport santé mis en œuvre par le département de la Sarthe pour les collégiens. Pour cela, il souhaite équipe d'un bracelet connecté, une montre sport-santé... ce qui a provoqué une polémique cet été dans la Sarthe.

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Le département de la Sarthe, soucieux de la santé de ses 30.000 collégiens, a décidé de leur distribuer à la rentrée un bracelet connecté qui mesurera le nombre de pas qu'ils réalisent durant la journée, mais également leur rythme cardiaque ou encore leur température.

L'objectif ? Les inciter à faire plus d'activité physique. Oui mais voilà, l'initiative n'emballe pas tout le monde...

Une hérésie même, pour la centaine de manifestants venus du Grand Ouest à l'invitation du collectif "Liberté 72". Les locaux eux, ou les parents d'élèves n'ont pas répondu présent.

Alors, où partent les données de santé, à savoir par exemple, le nombre de pas et le rythme cardiaque ?

Pas d'inquiétudes selon le département, qui se veut rassurant :

Aucune information n'est reliée à un réseau ou à une application. Le programme va être mis en place par l'équipe éducative du collège.

Anthony Trifaut, vice-président du conseil départemental, en charge de la jeunesse

Et d'ajouter, "Le professeur d'EPS va en effet collecter les données, mais comme il collecte aujourd'hui des données quand il organise une séance de renforcement musculaire par exemple. L'établissement collecte les données de manière anonyme et les analyses. Il va ensuite proposer des activités de groupe et motiver ces jeunes à peut-être, en faire un peu plus."

Des manifestants ont été reçus par le président du conseil départemental, ils promettent de ne pas lâcher le combat et donnent déjà rendez-vous à la rentrée.

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