La région Pays de la Loire compte parmi les régions où l’on se suicide le plus, selon l’Observatoire national du suicide (ONS) qui publie les chiffres de 2012.
En 2012, 9715 personnes se sont données la mort en France, soit près de 27 décès par jour, selon l’Observatoire national du suicide. Les pays de la Loire ne sont pas épargnés par ce phénomène 3 fois plus meurtrier que les accidents de la route. En 2012, 689 personnes se sont suicidées dans notre région. Les hommes ont été 3 fois plus nombreux à mettre fin à leur jour que les femmes : 519 contre 170.
Les moyens utilisés
La pendaison et le suicide par arme à feux sont les modes d’actions les plus répandus chez les hommes. L’intoxication médicamenteuse et la noyade sont des moyens plus employés par les femmes. /regions/2020/06/09/5edeec0c9feee_2016-02-16_172549_moyens_utilises.jpg)
Le phénomène est inégal selon les départements
C’est dans la Sarthe (43.3% pour 100 000 habitants) et la Mayenne (33.8 %) que l'on enregistre le plus de morts volontaires.Si l’ONS n’avance pas d’explications spécifiques, ces chiffres sont probablement à rapprocher du phénomène de la surmortalité des agriculteurs. C’est la population professionnelle la plus à risque. Une précédente étude de l’ONS réalisée entre 2007 et 2009 avait révélé la mort par suicide de 161 agriculteurs chaque année en moyenne soit environ un tous les deux jours (plus de 20 % au dessus de la moyenne nationale)
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Surmortalité chez les plus de 75 ans, catégories le plus à risque.
C’est dans la classe d’âge des 40-49 et les plus de 75 ans que le nombre de suicides est le plus important. Les jeunes (12 dècès de personnes de 15 à 19 ans en 2012) sont nombreux à réaliser des tentatives mais la majorité d’entre eux ne va heureusement pas jusqu’au bout. Les personnes agées (30% des décès par suicide) sont elles, plus souvent déterminées. Des causes comme l’isolement, la solitude et la dépression peuvent expliquer ce passage à l’acte.
Dans ce deuxième rapport publié depuis sa création en 2013, l’Observatoire national du suicide (ONS) insiste sur la prévention et sur le rôle du tissu associatif. Il est présent partout en France et réuni au sein de l’Union Nationale pour la prévention du suicide (UNPS).
