Action sociale, éducation, équipement rural, culture : le rôle du département est varié. Les 20 et 27 juin prochains, se tiendront les élections départementales. Les Ligériens vont élire leur conseillers départementaux : un binôme par canton soit 34 élus en Vendée.
Santé, énergies vertes, jeunesse, attractivité du territoire : les candidats aux départementales débattent sur les sujets qui vous concernent !
France 3 Pays de la Loire en partenariat avec la presse quotidienne régionale proposent trois soirées et cinq débats, un par département. Ce lundi 14 juin à 23 heures, sur France 3 Pays de la Loire, suivez deux nouveaux débats : Maine-et-Loire et Vendée.
Quatre candidats ou représentants de formations politiques débattent en plateau
Qui succédera à Yves Auvinet, le président du conseil départemental vendéen qui ne se représente pas ? Découvrez les représentants des formations politiques présents en plateau :
- Sylviane Bulteau - Gauche
- Jean-Patrick Fillet - RN
- Pierre Henriet - LREM
- Isabelle Rivière - Union de la droite et du centre
Ce débat est animé par Christine Vilvoisin avec Céline Bardy, directrice départementale de Ouest-France en Vendée.
Deux priorités, pour Isabelle Rivière - Union de la droite et du centre, "un médecin pour tous les Vendéens, la deuxième ce sera l logement, Le logement a des enjeux multiples. Il a des enjeux auprès de nos chefs d’entreprise, qui ne parviennent pas à loger leurs salariés, et qui ont un problème de recrutement, auprès de nos jeunes".
"La santé, je crois que c’est la préoccupation majeure, pour Sylviane Bulteau – Gauche, c’est aussi la présence de services publics, c’est aussi préserver notre environnement, nos paysages, notre biodiversité".
"Une priorité aussi sur les jeunes qui ont été très abimés par la crise du covid", a-t-elle ajouté.
"S’il n’y en avait qu’une à donner c’est celle de la compétence sociale, car c’est la principale compétence du département, a estimé Pierre Henriet – LREM, ça veut dire comment faire évoluer les prestations sociales par rapport à la situation économique (…) par rapport à l’après-crise à ces personnes qui sont sorties du giron de ces aides sociales et qui n’ont pas pu être indemnisées".
Pour le candidat RN, Jean-Patrick Fillet, la "priorité c’est le retour des 90 km/h sur les routes de Vendée, parce que j’en ai marre qu’on emmerde sans arrêt les Français et les Vendéens, voilà c’est tout !"
Le domaine de la santé
En 2019, l’actuelle majorité de droite a décidé de salarier des médecins généralistes dans des lieux repérés comme prioritaires par l’Agence Régionale de Santé, dans deux maisons de santé, à Sainte-Hermine et à Moutiers-les-Mauxfaits.
Un 3e centre de santé a été évoqué lors du dernier vote du budget 2021. Ce sera à la prochaine majorité d’en décider.
"C’est une mission régalienne de l’Etat la médecine, qu’est-ce qu’a fait le département ? Il a souhaité entendre ses difficultés, a estimé Isabelle Rivière, ce qui est important c’est que le département ait pu s’attacher à entendre les préoccupations".
"Sur une des deux maisons médicales, qui se trouvent dans ma circonscription, nous avons eu le départ récemment de deux médecins généralistes, a déploré Pierre Henriet, le salariat n’est pas forcément la priorité parce que le salariat n’attire pas forcément les professions libérales".
Pour Sylviane Bulteau, "il faut un bouquet de solutions, il faut donc effectivement des maisons pluridisciplinaires (…), on propose un bus de la santé en itinérance pour pouvoir aller vers les populations qui sont peut-être les plus en difficulté".
"Vous pouvez installer 20 maisons de santé, le problème c’est de trouver les médecins, a estimé Jean-Patrick Fillet, il va falloir aller à la faculté, il va falloir aller dans les universités, faire la promotion de venir en Vendée".
La Vendée collectionne les bons points. C'est l'un des départements les plus attractifs de France, qui contribue à lui seul à près de 20% du gain de population des Pays de la Loire.
Selon une récente étude d'un pro du déménagement, le territoire vendéen aurait même damé le pion au Var, en devenant le lieu de vie préféré des plus de 60 ans.
Un eldorado pour retraités, mais pas seulement. Les 679 991habitants du 85 bénéficient aussi d'une économie florissante.
Avec un taux de chômage de 6,2 %, et même de moins de 5 % sur le bassin des Herbiers, on n'est pas loin du plein emploi.
Le secret de ce dynamisme ? La force des réseaux, la solidarité entre patrons, et de belles têtes de gondoles comme les entreprises Fleury-Michon, Sodebo, PRB, ou encore Bénéteau, Qui profitent à une myriade de sous-traitants. sans oublier LA locomotive touristique : Le Puy du Fou.
Selon l'observatoire des inégalités, la Vendée est aussi le département où les écarts de revenu entre riches et pauvres sont les moins importants de l'Hexagone.
Le budget départemental s'élève à 854 millions d'euros.Plus d'un tiers est consacré aux actions de solidarité. La part des routes représente 45 millions d'euros. Et 24 millions sont réservés aux collèges.
Les voies de la politiques sont parfois impénétrables, mais dans ce département, pas de doute possible : on a toujours roulé à droite. Le seul enjeu est d'ordre interne. Le président depuis 2015, Yves Auvinet, quitte ses fonctions. Avec deux successeurs possibles : Alain Leboeuf, ancien député LR, ou encore l'ancien directeur de cabinet de Bruno Retailleau Maxence de Rugy.
En face, la gauche est unie, et c'est une première. LREM ne présente que deux binômes, et le RN est omniprésent.