
Les élus des quatre communautés de communes du sud Vendée se mobilisent pour que soit bâti un centre pénitentiaire à Fontenay-le-Comte.
"Le dossier est tellement complet que nous avons le permis de construire à la disposition de l''administration pénitentiaire", explique Jean-Michel Lalère, le maire LR de Fontenay-le-Comte, qui affirme que le projet a été présenté à l'APIJ, l'agence publique pour l'immobilier de la justice, "qui a considéré que le site convenait particulièrement à la réalisation de cet établissement".
Reportage de Thierry Bercault et Boris Vioche, avec comme interlocuteurs :
- Martine Chantecaille, Conseillère municipale d'opposition (PS) à la mairie de la Roche-sur-Yon
- Jean-Michel Lalère, maire (LR) de Fontenay-le-Comte
A la clé, des retombées économiques indéniables pour le sud Vendée avec 120 créations d'emplois de gardiens de prison à la clé et une dynamique économique liée à l'activité du centre pénitentiaire.
Pour les élus du sud Vendée, un autre atout, la situation géographique du futur centre pénitentiaire, à mi-chemin entre La Roche-sur-Yon, où se trouve déjà une prison de 86 places, et Poitiers où se situe la cour d'appel.
Or, un président de la République plus tard, le gouvernement d'Edouard Philippe n'aurait pas arrêté son choix sur Fontenay-le-Comte.
Pour Jean-Michel Lalère, le maire LR de la commune, c'est Luc Bouard, le maire, lui aussi LR, de La Roche-sur-Yon, qui oeuvrerait pour récupérer le projet de centre pénitentiaire.
"Nous avons découvert que le maire de La Roche-sur-Yon avait demandé à ce que son dossier, qui n'avait pas été retenu, le soit à nouveau, donc il tire la couverture à lui" déplore l'élu du sud Vendée, "nous sommes de ce fait inquiets, sachant que nous comptons absolument sur cet établissement ici à Fontenay-le-Comte".
Alors, Fontenay ou La Roche ? La garde des Sceaux Nicole Belloubet devrait très prochainement rendre publique sa décision.