"Gilets jaunes": Macron "a donné un permis de casser aux casseurs", dénonce Bruno Retailleau

Emmanuel Macron "a donné un permis de casser aux casseurs", a dénoncé le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau ce lundi 18 mars, comparant les violences samedi à Paris à un "Notre-Dame-des-Landes sur les Champs-Elysées".

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"Il faut dénoncer la responsabilité du président de la République dans cette affaire. La réalité est qu'il a donné un permis de casser aux casseurs. C'est à Notre-Dame-des-Landes qu'est née cette autorisation de casser, et le fait implicite qu'en France on pouvait obtenir gain de cause par la violence", a accusé le sénateur, en allusion à l'abandon en janvier 2018 du projet d'aéroport près de Nantes contesté par des zadistes.
  

"Voir les Champs-Elysées saccagés, les commerces pillés, les voitures de policiers et de gendarmes attaquées... c'est Notre-Dame-des-Landes sur les Champs-Elysées", a-t-il insisté.
    

"Ce qui est grave c'est que le gouvernement ne peut pas se cacher derrière un je ne savais pas. La semaine dernière moi-même, j'avais eu un certain nombre de renseignements, vos confrères aussi, qui prévoyaient justement que le week-end serait chaud", a continué Bruno Retailleau.
    
"Le gouvernement est doublement coupable. D'une part de ne pas avoir prévu ces violences alors qu'il avait toutes les informations pour se préparer, et surtout après des semaines et des semaines il est incapable de rétablir l'autorité de l'Etat", a-t-il ajouté.
  
 
A l'origine de la proposition de loi "anticasseurs" votée au Parlement mais qui fait l'objet d'une saisine du Conseil constitutionnel,  le sénateur vendéen estime que son application dès samedi aurait eu un double effet "préventif et répressif".

  
"Le dispositif préventif aurait permis de faire des fouilles plus approfondies pour confisquer un certain nombre d'armes par destination. On aurait pu interdire de manifester ceux qui sont connus des services et qui régulièrement dans des manifestations
violentes s'illustrent par leur faits d'arm
es", a-t-il dit.
  
 "Il y a surtout l'aspect répressif. Le fait que l'on transforme en délit le fait de se dissimuler le visage, c'est fondamental. Ça aurait permis là encore d'interpeller directement ceux qui venaient cagoulés", a-t-il développé.
  

Ereinté par l'opposition, l'exécutif promet de nouvelles mesures sécuritaires dès lundi pour pallier les "dysfonctionnements" apparus lors du saccage samedi des Champs-Elysées qui a relancé la crise des "gilets jaunes" dont Emmanuel Macron
voulait sortir par le grand débat.
 
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