Si dans l'académie, aucun établissement scolaire n'est fermé, on dénombre 310 cas de covid confirmés chez les élèves, et 99 au sein du personnel de l'éducation nationale.
Alors que de nombreuses écoles partout en France ont été contraintes, quelques jours après la rentrée, de renvoyer les élèves chez eux, les Pays de la Loire ont été relativement épargnés.
La situation évolue, en milieu scolaire comme dans le reste de la société.
La circulation du virus restant particulièrement active en Sarthe, c'est donc sans surprise dans ce département que les chiffres sont les plus manifestes.
32 classes y sont actuellement fermées, 31 écoles et 1 collège sont concernés.
La Mayenne, elle, dénombre 8 classes de primaires ou de maternelles fermées.
Suivent ensuite le Maine et Loire, avec 5 classes fermées (2 en collège, 3 en lycée), la Loire-Atlantique, 4 (en écoles).
Seule la Vendée semble échapper à la présence du virus au sein de ses établissements scolaires.
"Trois semaines après la rentrée, l’impact de la Covid reste maîtrisé dans les écoles, les collèges et les lycées", indique un communiqué de presse diffusé ce vendredi après-midi par l'Académie.
La propagation du virus n'a entrainé aucune fermeture des 3 454 structures scolaires réparties dans les cinq départements de la région.
En cas de covid, quand décide t-on de fermer une classe ?
Selon le protocole établit par le ministère de l'éducation nationale, un élève qui présenterait des symptômes évocateurs (température de 38 °C ou plus, sensation de fièvre, fatigue inexpliquée, douleurs musculaires, maux de tête, perte du goût ou de l’odorat, diarrhée) devrait être immédiatement isolé. Il ne devrait revenir à l’école qu’après un avis médical, ou à défaut après 14 jours.Toujours selon le ministère, une fermeture de classe peut avoir lieu à partir de 3 cas confirmés d’élèves ou d’un membre du personnel. Si l’élève (ou un membre du personnel) est lui-même identifié comme un "contact à risque", il doit également être mis en quatorzaine.
Pour rappel, toute personne ayant eu un contact direct avec un cas confirmé sans mesure de protection efficace devient un "contact à risque". On peut donc imaginer que l’ensemble de la classe soit considéré comme tel. Ainsi, dans la région, plusieurs exemples montrent qu’il aura souvent fallu d’un seul cas pour qu’une classe ferme. Les décisions sont prises par le rectorat de Nantes, en fonction des préconisations de l'Agence Régionale de Santé (ARS).