J-1 avant le Salon international de l’agriculture à Paris, qui a lieu du 25 février au 5 mars. Les premiers agriculteurs se préparent à rejoindre la capitale avec leurs animaux prêts à concourir. En Vendée, le GAEC Le Parpounet y sera pour la première fois avec son taureau bazadais Malcolm.
"On aime nos animaux, donc il y a toujours l'inquiétude que l'animal voyage bien ou mal", confie Anthony Lardière qui s'affaire à aménager une litière de paille fraîche dans le camion qui accueillera son taureau Malcolm.
Autre ingrédient d'un transport serein : "une conduite souple et tranquille".
L'éleveur vendéen fait partie du GAEC Le Parpounet à Chavagnes-en-Paillers (Vendée). Il participe pour la première fois au Salon international de l'agriculture.
Anthony s'est levé à l'aube ce vendredi pour préparer le convoi qui transportera Malcolm, beau bébé d'1 tonne 200 et de race bazadaise.
L'animal entre sans le moindre problème dans son box roulant. Malcolm va circuler attaché par un licol dans le grand camion bleu-vert du GAEC. Le véhicule est aussi chargé de sa nourriture et de ses "affaires de toilette".
Du haut de ses 6 ans et demi, le taureau a déjà remporté son lot de prix en 2022. Son palmarès compte les titres de champion mâle au concours national et champion mâle au sommet de l'élevage à Clermont-Ferrand. Mais c'est la première fois qu'il concourt au Salon de l'agriculture.
C'est une découverte, donc il y a un peu de stress. Mais on est confiants parce qu'on est encadrés par des habitués.
Anthony LardièreÉleveur bovin
Pour pallier son statut de "bleu", Anthony prend la route vers Niort pour rejoindre des collègues agriculteurs, habitués de ce rendez-vous incontournable du monde agricole.
"On se retrouve avec quatre autres éleveurs de bazadais pour covoiturer et transporter les bêtes ensemble", explique le Vendéen.
Après une heure de route, les éleveurs se rejoignent sur le parking d'un centre routier de La Crèche (Deux-Sèvres). L'heure est venue de transférer Malcolm avec un congénère des Landes dans un autre camion. Là aussi, le taureau s'exécute paisiblement, déplaçant sa carcasse massive sans beugler.
"Comme ça on arrive aussi tous ensemble, c'est sympa. On va pouvoir laver les animaux et les emmener tous ensemble dans les stalles", se réjouit Anthony.
Bilan du transport jusqu'ici : "le taureau s'est super bien comporté durant le voyage, donc tout va bien". La suite du trajet s'annonce sous les meilleurs auspices. L'équipe reprend le volant, direction le Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris.