Le succès du parc d'attraction de Vendée (Plus de 2 millions 300 000 visiteurs en 2018) s'est-il fait au détriment des premiers bénévoles du Puy du Fou ? C'est la théorie du livre écrit par Christine Chamard et qui vient de paraitre. Nicolas de Villiers, actuel président du Parc réfute en bloc.
L'éditeur du livre promet : "C’est l’histoire d’un rêve fracassé : celui de bénévoles, propriétaires historiques du Puy du Fou, et qui se retrouvent dépossédés du fruit de quarante ans de dévouement et d’enthousiasme.Pour parvenir à ce résultat, Philippe de Villiers et son fils Nicolas ont procédé par petites touches successives. Ecartant sans ménagement ceux qui se mettaient en travers de leur route, provoquant le départ de centaines de Puyfolais, ils ont transféré à leur famille la gouvernance et la quasi propriété de l’ensemble du groupe Puy du Fou, contrairement à ce qu’ils continuent à affirmer dans les médias " ....
Acte 1 : Christine Chamard, la journaliste à l'origine du livre, était sur le plateau du 19/20 de France 3 Pays de la Loire mercredi 3 avril. Elle a répondu aux questions de Virginie Charbonneau.
Selon Christine Chamard, beaucoup de Puyfolais se sont "sentis trahis" en 2010 lorsque Bruno Retailleau a été "expulsé" du Puy du Fou.
Un départ suivi d'autres à l'image de celui de Jean-Marie Delahaye, premier président de l'association.
Une "purge" qui illustre aux yeux de Christine Chamard la méthode de gouvernance de Philippe de Villiers : "si vous n'êtes pas à 99% pour moi, vous êtes contre moi"
Acte 2 : le lendemain, jeudi 4 avril, Nicolas de Villiers, président de la SAS Grand Parc du Puy du Fou, répond aux accusations et annonce son intention de porter plainte contre l'auteure du livre.
Nicolas de Villiers qui voit un "conflit de vision sur l'avenir du Parc" dans cette affaire. Pourquoi une plainte ? : "Parce que voir la famille Villers dépeinte comme d'horribles personnages à sang froid, c'est trop !"
Malgré les témoignages de 60 personnes présents dans l'ouvrage, l'actuel Président du Parc dénonce "un tissu d'affabulations"