En 2017, 32 sauvetages ont eu lieu sur le passage du Gois. Car les automobilistes ont la fâcheuse tendance à s'engager sur le Gois à marée montante...
Des touristes britanniques se sont laissés surprendre par la marée dimanche soir. Ils s'étaient engagés en voiture sur le Gois, entre le continent et Noirmoutier, à marée montante.
Pas le choix, ils ont dû abandonner leur véhicule et se hisser sur l'une des balises refuge installées le long de la route submersible, avant d'être récupérés sains et saufs au petit matin...
Stéphane Buron est restaurateur à l'entrée du Gois depuis 18 ans. Des histoires comme celle-ci ils en a à raconter.
"Travaillant juste devant le Gois, on a toujours un oeil sur la mer qui monte, la mer qui descend", dit-il, "s'il y a un problème on peut tout de suite appeler les secours. A marée descendante, c'est à moindre risque, à marée montante, on peut y laisser la voiture."
"C'est une route submersible"
Des incidents de ce genre, il y en eu 37 en 2017.
Des panneaux lumineux annonçant le danger ont été installés de chaque côté du Gois. Cela n'empêche pas les automobilistes d'être imprudents.
déplore Jean-Yves Billon, maire de Beauvoir-sur-Mer, qui précise que les passages "ne sont pas liés à des horaires fixes mais à des horaires de marée qui varient à chaque marée.""Tout le monde ne comprend pas que c'est une route submersible"
Ainsi, si le Stop est affiché, il vaut mieux demander à des gens du coin si l'on peut encore passer ou mieux : ne pas s'engager en cas de doute.
Pour mémoire, il est possible de traverser le Gois 1h30 avant la basse mer et jusqu'à 1h30 après.
L'an passé, les pompiers ont dû réaliser 32 sauvetages de personnes piégées par la montée des eaux sur le Gois.
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