Ce week-end à Saint-Hilaire de Riez, place à la langue du cœur, celle de l'intime, de l'histoire familiale. Le festival "Le goût des langues ", parrainé par Yannick Jaulin propose au spectateur une balade dans un champ méconnu, celui des langues dites minoritaires. Comme le patois vendéen.
C'est un patrimoine fragile, menacé par l'hégémonie des langues nationales, par l'uniformisation anglicisante. Le patois. Langue authentique, celle de l'intime, et parfois celle de l'indicible autrement.
Et pourtant cette langue, elle résiste. Parce qu'elle est toujours pratiquée par les familles, dans les villages, parce qu'elle est portée aussi par des artistes qui revendiquent la diversité et l'ouverture au monde.
Yannick Jaulin est de ceux-là. Dans ses spectacles, ses vidéos diffusées sur le web, pardon sur l'arentelle, (la toile d'araignée, en parlanjhe vendéen), il n'a de cesse de transmettre son amour pour les mots de chez lui.
Cette semaine à Saint-Hilaire de Riez, le conteur parrainait le festival "Le goût des langues".
Pour la première fois des enfants ont participé à une battle de menteries (des blagues, des bobards, en patois vendéen).
Voyez ce reportage :
Ce dimanche 20 février, le festival propose :
À 14H - Libre accès aux expositions * et aux projections de Kétokolé * - Hall et Espace Clément Gauvrit
À17H - Projet Saint Rock, concert de résistance en langue rare - Auditorium
Lieu: salle de spectacle la Balise à Saint-Gilles-Croix -de Vie