Plusieurs spécimens de physalies se sont échoués ces derniers jours sur les plages du sud-Vendée. Lointaines cousines des méduses, elles sont nettement plus dangereuses. Il ne faut en aucun cas les toucher car leurs brûlures sont redoutables.
Elle est aussi appelée galère portugaise ou encore vessie de mer, plusieurs spécimens de physalies ont été retrouvés sur les plages de Vendée, notamment à Jard-sur-Mer.
"Il est impératif de ne pas y toucher !", alerte Vendée Grand Littoral. Leur venin est en effet hautement toxique. "Sa dangerosité pour l’homme est incontestable et des cas mortels ont été signalés, précise le site DORIS (Données d'Observations pour la Reconnaissance et l'Identification de la faune et la flore Subaquatiques).
"Les brûlures provoquées par le contact avec les tentacules sont extrêmement douloureuses et une intervention médicale est le plus souvent obligatoire".
"Ça a des tentacules très longs, qui peuvent faire jusqu'à 10 à 50 m de long, explique Guillaume Eveillard, responsable biologiste de l'Aquarium de La Rochelle, en plus de faire très mal quand elles nous piquent "ça provoque des douleurs musculaires", "ça peut même provoquer des arrêts respiratoires".
Il faut donc s'en méfier quand on est dans l'eau et même quand ces physalies se trouvent sur la plage. Car même mortes "elles peuvent piquer pendant plusieurs semaines".
"Ce sont des animaux en fin de vie"
"Les physalies ressemblent aux méduses mais s'en différencient par un flotteur en forme de voile. Ce sont des animaux portés par le vent", explique Guillaume Eveillard.
Si ces animaux vivent habituellement dans les eaux tropicales de l'Atlantique et des Caraïbes, leur échouage sur nos côtes n'a rien d'exceptionnel souligne le biologiste. "Ils peuvent être portés par les vents dominants et s'échouer sur les côtes européennes à cette période, entre novembre et janvier. Ce sont rarement des échouages massifs, parce que ce sont des animaux en fin de vie qui viennent mourir sur les côtes".