L'objectif de 50% de la population française vaccinée est atteint, mais seulement un tiers des 12-17 ans le sont. La sécrétaire d'État à la jeunesse, la Nantaise Sarah El Haïri, est venue ce 2 août à La Roche-sur-Yon avec un message : la vaccination des adolescents doit accélérer.
Pour le gouvernement, la solution au problème de la Covid-19 repose sur les adolescents. Les jeunes de 12 à 18 ans peuvent se faire vacciner depuis le 15 juin dernier mais seul un tiers d'entre eux ont reçu une première injection pour le moment.
Dans un centre de vaccination des Sables-d'Olonne, les jeunes défilent timidement. Mathilde vient de recevoir sa deuxième dose et est soulagée. "Je me dis que je vais pouvoir sortir sans avoir le problème de pass sanitaire qu'ont actuellement certaines personnes que je connais," confie la lycéenne.
L'échéance de la rentrée
À un mois de la rentrée scolaire, l'effort vaccinal devient urgent : le taux d'incidence pour cette tranche d'âge est élevé puisqu'on recence 270 cas pour 100 000 habitants contre 180 cas dans la population générale.
En visite à La Roche-sur-Yon, la secrétaire d'État à la Jeunesse Sarah El Haïri est venue rassurer les plus jeunes. "J'ai hyper peur des piqûres aussi. Mais l'aiguille est fine et ça se passe bien," glisse l'ancienne députée (Modem) de Loire-Atlantique.
"La seule garantie d'être en classe, c'est d'être vacciné, souligne la conseillère municipale de Nantes. Et donc il était absolument évident qu'en ce début de mois d'août, il faut venir soutenir les équipes des pompiers, les collectivités et les soignants qui continuent de vacciner ici à La Roche-sur-Yon."
"C'est fait, je suis soulagée"
Au centre de vaccination de La Roche-sur-Yon, le taux de vaccination des moins de 20 ans est bas, moins de 10% d'entre eux ont reçu une première injection. "Beaucoup de mes amis l'ont fait et c'est une sécurité pour sortir, pour les études, explique Léa, 17 ans. J'avais pas envie que ça me préoccupe plus tard. Comme ça c'est fait, et je suis soulagée."
L'autre cible du gouvernement ce sont les 18-30 ans, dont la participation à la vaccination est cruciale pour atteindre l'immunité collective.