Yannick Moreau, le maire des Sables d'Olonne, a écrit un courrier à Jean Castex, le Premier ministre, afin de demander l'extension du couvre-feu à 20 heures dans les communes où les données épidémiologiques sont faibles.
"Sur l'agglomération des Sables-d'Olonne, et malgré une large fréquentation touristique au cours des vacances scolaires de février à l'occasion des dernières arrivées du Vendée Globe, le taux d'incidence se stabilise à un niveau faible", se félicite Yannick Moreau dans le courrier qu'il adresse au Premier ministre.
"Il est, selon les derniers chiffres de l’ARS des Pays de la Loire, à 27 contre 136 à l’échelle régional ou 217 à l’échelle nationale. Le taux d’incidence est donc 8 fois inférieur à la moyenne nationale", poursuit le maire des Sables d'Olonne qui souligne que ce résultat est "naturellement la récompense de l’esprit civique des Sablais et des Vendéens au cours des dernières semaines. C’est aussi un encouragement à poursuivre nos efforts individuels et collectifs pour continuer localement à garder sous contrôle la circulation du virus".
Avec 1 taux d’incidence 8 fois inférieur à la moyenne nationale, Les Sables d’Olonne demandent le report à 20H du #CouvreFeu.
— Yannick MOREAU ن (@YannickMOREAU) March 10, 2021
La territorialisation des mesures sanitaires #COVID doivent pouvoir aller dans les 2 sens.
Retrouvez ma lettre ouverte au Premier Ministre @JeanCASTEX pic.twitter.com/CoabHRxukQ
C'est ainsi que le maire des Sables d’Olonne a demandé au Premier ministre "de repousser localement le couvre-feu à 20h aux Sables d’Olonne comme dans toutes les villes qui enregistrent de bons résultats sanitaires, et de ré-examiner la question de l’ouverture maîtrisée au public des lieux culturels et des terrasses des bars et restaurants tout en limitant les déplacements inter-régionaux".
Le maire des Sables s'appuie sur le fait que l'Etat a accepté de "localiser des contraintes supplémentaires à l'échelle d'une agglomération ou d'une métropole plus sévèrement touchée par l'épidémie" comme le littoral des Alpes-Maritimes, le Pas-de-Calais et Dunkerque le week-end. Yannick Moreau estime que, de fait, "l'Etat a ouvert la possibilité corollaire de desserrer l'étau qui comprime nos libertés publiques dans les territoires qui parviennent à maïtriser l'épidémie".