70 noeuds de vent et 10 mètres de houle attendent les concurrents dans les heures à venir. Une partie de la flotte a pourtant déjà trinqué la nuit dernière. Le leader Jean-Luc Van Den Heede est, quant à lui, sorti de la tourmente...
Gregor Mac Gukin a notamment fait les frais de la nuit agitée : "dure nuit, bateau couché, mât de mizzen emporté, tout va bien" a-t-il annoncé à la vacation de ce vendredi matin.Même scénario pour Abhilash Tommy, dont le bateau s'est "couché. Bôme de misaine fendu" et qui a "perdu l'antenne AIS (de son système radio NDLR).
Difficile aussi pour Mark Slats, "De 60 noeuds à 0 noeuds en 15 minutes, mer horrible, renversé 2 fois sans vent"
Les trois marins ont été touchés au coeur de l'océan indien.Mark #Slats (via satellite) FROM 60 KN TO 0 KN I 15MIN HORROW SEA 2 KNOCKDOWN IN NOWIND /"De 60 nds à 0 nds en 15 min mer horrible renversé 2 fois sans vent" https://t.co/ZEgVHdv46o
— Golden Globe Race 2018 (@ggr2018official) 21 septembre 2018
"C'est une dépression très creuse qui s'est abattue cette nuit sur le premier peloton", les concurrents "sont maintenant au coeur d'un système qui va continuer de s'abattre dans les prochaines 24 heures, avec plus de 70 noeuds de vent et 10 mètres de houle", précisent les organisateurs de la Golden Globe Race.
La flotte des 10 bateaux encore en course s'étire des côtes australiennes pour l'homme de tête Jean-Luc Van Den Heede aux côtes africaines pour Mark Sinclair qui ferme la marche.
Ils sont 17 navigateurs à avoir quitté Les Sables d'Olonne le 1er juillet dernier pour une course en solitaire "vintage" sans escale, sans assistance, pas de GPS, pilote automatique, électronique, ordinateur ni même de téléphone portable. A bord, la navigation se fait à l'aide de compas sextant et cartes papier. Et pour la communication, une radio ondes courtes.
Un tour du monde à l'ancienne de 30 000 milles nautiques, plus de 55 000 kilomètres, qui passe par trois caps de références, Bonne Espérance, Leeuwin et Horn.