Simon Curwen, victime d'une avarie, pourrait bien être contraint de faire escale pour réparer, ce qui le mettrait hors course après avoir dominé depuis le début la Golden Globe Race.
Partie le 4 septembre des Sables d'Olonne, la Golden Globe Race atteint son 146ème jour. Sur les 16 participants, seuls cinq sont toujours en course.
Ce vendredi 27 janvier, alors qu'il faisait route vers le Cap Horn, Simon Curwen, sur Howdens, a appelé le PC course pour signaler une avarie majeure : son régulateur de vitesse s'est brisé après que le voilier ait été bousculé par une vague sur son bâbord.
Une réparation en mer semble impossible, d'autant plus que le skipper britannique n'a pas de pièce de rechange. Il va donc devoir faire escale, ce qui le mettra hors course.
Le régulateur d'allure
Le régulateur d'allure est un équipement purement mécanique qui permet de diriger automatiquement un voilier, même en l'absence d'un barreur. Il permet au voilier de conserver le même angle avec le vent. Ce n'est pas un pilote automatique, car, si le vent change de sens, le navire ne conservera pas son cap. Mais il est indispensable pour assister le skipper lors d'une course longue comme la GGR.
Rappelons que la Golden Globe Race, créée en 1968 et remportée en 1969 par Robin Knox Johnston, a été relancée en 2018, en alternance avec le Vendée Globe, tous les quatre ans, au départ, et à l'arrivée des Sables d'Olonne.
La course, plus exigeante encore que le Vendée Globe, contraint les participants à naviguer sur des voiliers similaires à celui de Robin Knox Johnston, sans la technologie actuelle d'aide à la navigation.