Avec son troisième album, "Demain tout s’arrêtera", le rappeur vendéen Nicko marque sa différence, loin des clichés habituellement associés au rap. Douze titres et des collaborations avec plusieurs artistes de la scène française.
Dans le clip de son titre phare "Demain tout s’arrêtera", ni violence, ni arme à feu, ni paysage urbain des grandes cités.
"Je n’avais pas envie de m’inventer des histoires, il n’y a pas de Ferrari, pas d’armes, pas de drogue. Je n’ai pas envie de parler de cela, ce n’est pas mon vécu et ce n’est pas le message que je cherche à véhiculer. Je suis resté le plus authentique possible", confie Nicko, rappeur vendéen de 25 ans, originaire de Luçon.
Dans son troisième album de douze titres, sorti en septembre dernier, il s’inspire de son quotidien et laisse libre court à sa passion des mots, de la poésie.
"Je prendrai la vie comme elle viendra, de toute façon demain tout s’arrêtera", chante-il en compagnie de Charnel Musique, un clip tourné sur les rivages vendéens.
Je n’ai pas vraiment de message à véhiculer, je n’ai pas envie d’être dans une case particulière. Cet album, c’est vraiment pour parler de mon ressenti, mon vécu
"Le travail des rimes, d’écriture, c’est un exercice que j’ai toujours aimé, même avant de faire de la musique", explique Nicko qui a démarré par le slam en 2008.
Son rap reste marqué par ses influences, IAM, Oxmo Puccino ou encore NTM, un rap à l’ancienne, des années 90 et début 2000.
Enregistré au studio SLM Records aux Sables-d'Olonne, l’album de douze titres regorge de pépites. Il a réuni autour de lui plusieurs artistes, comme le Nantais Gonzo & Skizo, "pour avoir une couleur, des signatures vocales différentes".
Il attend désormais de pouvoir retrouver la scène et son public.