Alain Claeys, le député-maire de Poitiers dénoncent aujourd'hui dans un communiqué le coût du nettoyage après les déversements de fumier dans les rues de la ville à l'occasion de deux manifestations récentes. La facture s'élève à plus de 50 000 euros.
Lors de la manifestation des agriculteurs de la FNSEA le 5 novembre dernier, des centaines de m3 de fumier et de paille avait été déversées dans le centre-ville. La rue Victor Hugo menant de la préfecture à la mairie n'avait pu être nettoyée et réouverte que le lendemain matin.
Même scénario mais à une moindre échelle, ce vendredi lors de la manifestation contre la fusion des syndicats des eaux de la Vienne. Des tracteurs ont à nouveau convoyé et déversé du lisier sur la place de la préfecture. Une action de trop pour le maire de Poitiers qui dénonce ces agissements.
Le député-maire de Poitiers rappelle que la facture pour les Poitevins s’élève déjà à plus de 50 000 euros, une somme qui aurait pu utilement être employée ailleurs."Aucune revendication ne justifie que l’on casse ou souille la ville" déclare Alain Claeys dans un communiqué.
Déclaration d'Alain Claeys
Agriculteurs le 5 novembre, opposants à la fusion des syndicats d’eaux aujourd’hui, en dix jours, ces manifestants auront versé plusieurs centaines de m3 de pailles, fumier et lisier sur la voie publique poitevine.Ces actions ont bien sûr nécessité l’intervention de plusieurs dizaines d’agents et de véhicules de la Ville de Poitiers. En à peine dix jours, la facture pour les Poitevins s’élève déjà à plus de 50 000 euros, une somme qui aurait pu utilement être employée ailleurs.
Au-delà, en matière d’incivilités, il ne peut y avoir deux poids deux mesures : de petites incivilités quotidiennes qu’il faudrait combattre et d’autres plus rares que nous devrions accepter. Aucune revendication ne justifie que l’on casse ou souille la ville. S’en abstenir serait envers les Poitevins le plus élémentaire des respects.