Yann Simeoni participait à l'une de ses premières missions. Il était entré dans la maison en flammes aux côtés d'un sous-officier, "un professionnel particulièrement expérimenté".
Selon Thierry Carret, directeur adjoint du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Alpes-de-Haute-Provence, le jeune Yann Simeoni participait à l'une de ses premières missions. "Il avait été 'jeune pompier volontaire', une formation dispensée pendant trois ans et qu'il avait achevée au printemps 2012". A l'issue de ces 3 ans de formation physique et théorique, le sapeur a pu s'engager sur le terrain.
Parmi ces pompiers volontaires, les jeunes de moins de 18 ans représentent une "minorité", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France (FNSPF), Patrick Heyraud, sans toutefois pouvoir fournir de chiffres précis sur les effectifs.
Plusieurs conditions sont nécessaires pour être pompier volontaire: il faut notamment être âgé d'au moins 16 ans, répondre à des critères d'aptitude physique - mesurer plus de 1,60 mètre et avoir une bonne acuité visuelle -, jouir de ses droits civiques et n'avoir fait l'objet d'aucune condamnation. Yann Simeoni avait l'âge requis de 16 ans et avait pu ainsi intégrer "le recrutement des pompiers volontaires à l'automne", a ajouté l'officier.
La France compte 197.000 sapeurs-pompiers volontaires pour 40.000 professionnels. Ils représentent 79% du total des pompiers et effectuent environ 10.000 opérations quotidiennes.
Après la formation, le jeune volontaire peut alors partir en intervention, mais à condition d'être accompagné de son tuteur", un pompier confirmé, comme ce fut le cas pour le jeune dignois qui avait suivi ces formations et était opérationnel "depuis
un mois", selon le responsable de la FNSPF. Yann Simeoni était accompagné du sergent Michael Baghioni.
Ci-dessous le reportage de F.Renard, G.Battini et B.Combes.
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