Nicolas, 30 ans et Julie, 27 ans, sont à la tête d'un troupeau de 950 brebis. Programme pourle moins chargé : contrôle du troupeau, soins aux agneaux, lutte contre les attaques de loups, inquiétudes quant à l'avenir de la filière ovine.
7h du matin : Julie tient encore le rôle de maman avec Lilou, 2 ans et demi. Mais très vite, c'est l'uniforme du berger que Julie et son compagnon doivent revêtir. 7 jours sur 7, peu importe la météo, le couple part s'occuper d'un troupeau de 950 brebis. Lui à la bergerie, elle aux pâturages, sur le plateau de Canjuers.
Col de la Glacière, à plus de 1000 m d'altitude; Julie, 27 ans, dirige ses bêtes et ses chiens "d'une main de fer dans un gant de velours". Ce métier, la bergère le connaît sur le bout des doigts; elle a baigné dedans depuis toute petite.
Julie s'investit totalement dans son activité; elle y met tout son coeur, le cœur qui parle et bat encore plus fort lorsqu'il s'agit d'aborder le sujet du loup; la source de toutes les inquiétudes pour les 22 éleveurs du plateau de Canjuers.
Pendant ce temps à Fayence, le compagnon de Julie, Nicolas, s'occupe d'une autre partie du troupeau : les agneaux et leurs mères, bien à l'abri dans les plaines. Lui aussi est inquiet; sa famille vit de la vente directe de viande d'agneau et depuis quelques années la filière se porte mal. Pour le berger, c'est l'avenir même de la filière ovine qui est remis en question.
Dans les collines, les brebis paissent sous le regard attentif de Julie Julie, bergère, maman. La jeune femme n'a aucun mal à mélanger les rôles;
Julie et Nicolas ont déjà un souci de moins; la relève est assurée. Dans quelques années, il se pourrait que Lilou marche dans les pas de ses bergers de parents…