Jean-Luc Barresi jugé à Marseille pour des faits anciens d'extorsion de fonds

L'agent de joueurs de football Jean-Luc Barresi, présenté comme proche du milieu marseillais, est jugé mardi et mercredi, pour une vieille affaire d'extorsion de fonds et de menaces de mort sur le port.

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Parmi les autres prévenus, Edmond Goubert, qui a mystérieusement disparu en janvier 2002. Ce patron d'une société de manutention avait été mis en cause deux ans plus tôt par le gérant d'une entreprise de gardiennage, Ernest Vittiglio, qui disait avoir été victime de racket pour décrocher des marchés.


Le témoignage d'Ernest Vittiglio

Selon ses dires, M. Goubert avait exigé le versement mensuel de 25.000 francs (3.811 euros) en liquide, et l'embauche comme secrétaires des compagnes des frères Barresi, Jean-Luc et Franck, au titre d'emplois fictifs.
M. Vittiglio racontait avoir été abordé par un certain Jean-Pierre Terzian, "connu pour avoir arrosé un adversaire d'essence et avoir menacé de le brûler vif", et par deux autres hommes, dont Jean-Luc Barresi, avant de recevoir une série d'intimidations anonymes qui avait poussé, disait-il, son fils, fragile psychologiquement, à se donner la mort en mars 2007. Sa veuve s'est constituée partie civile pendant l'instruction.


Une machination selon Jean-Luc Barresi

Autant d'accusations balayées par l'agent de joueurs, 52 ans, qui dénonce "une machination". Poursuivi notamment pour extorsion de fonds et menaces de mort réitérées, il avait effectué un an de détention provisoire de mars 2002 à fin février 2003.
"J'espère qu'on reconnaîtra enfin mon innocence dans ce dossier qui date de 12 ans", souligne le prévenu, joint par l'AFP, qui assure avoir simplement demandé à Edmond Goubert un travail pour sa femme.

"Je n'ai jamais menacé un vieux monsieur qui avait 20 ans de plus que moi (Ernest Vittiglio, ndlr), je ne suis pas une crapule", insiste-t-il.

Aux côtés de Jean-Luc Barresi - dont un autre frère, Bernard, a été acquitté en mars à Colmar, après 18 ans de cavale jusqu'à son arrestation en 2010, de l'attaque d'un fourgon blindé en Alsace en 1990 - comparaissent son ex-compagne Marie-José Boroni, ainsi que Vivette Choisi, amie de Franck Barresi, et M. Terzian.



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