Ce matin, les recherches ont repris pour tenter de repérer les 3 alpinistes disparus dans le massif des Ecrins, mais les conditions climatiques empêchent les secours de progresser à pied.
"Les recherches vont reprendre dans la matinée", a déclaré à l'AFP le colonel Robin Joubert, commandant du groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes.
"Le refuge de Temple Écrins est la priorité", a précisé le gradé.Ce refuge, situé à 2.410 mètres d'altitude, n'a pour l'instant pas pu être inspecté à cause d'une couche nuageuse trop épaisse.
La dernière gélocalisation des alpinistes, avec leur téléphone portable date de lundi dernier, et les trois disparus pourraient s'être réfugiés dans cet abri, actuellement inaccessible par voie terrestre en raison des forts risques d'avalanche.
"La vallée de La Bérarde (Isère) est encore bouchée par du brouillard mais on espère que ça va se lever", a ajouté le Colonel Joubert. Jeudi, les quatre reconnaissances aériennes menées par l'hélicoptère de la sécurité civile de Grenoble et celui de la gendarmerie de Digne-les-Bains n'ont pas permis de localiser les trois alpinistes. En raison d'une épaisse couche nuageuse, les hélicoptères n'ont pas réussià descendre à moins de 3.400 mètres d'altitude.
La gendarmerie a refusé de dévoiler l'identité des alpinistes, mais, selon les médias italiens, il s'agirait de trois hommes originaires du nord de l'Italie, âgés respectivement de 31, 32 et 49 ans.
Il pourrait s'agir de Damiano Barabino, cardiologue à Gênes et alpiniste chevronné, Francesco Cantù, chef du département de cardio-chirurgie à Lecco et Luca Gaggianese, instructeur au club alpin italien de Milan.
Partis dimanche matin du pré de Mme Carle (1.874 mètres d'altitude), dans les Hautes-Alpes, ils ont réalisé avec succès l'ascension de la barre des Écrins (4.102 mètres) par la goulotte Gabarrou-Marsigny, une voie glaciaire de 1.250 mètres de long cotée "extrêmement difficile".