Un agriculteur bio a eu la désagréable surprise de ne retrouver que la tête de trois de ses cochons prêts à la vente. Des traces de pieds d'enfants ont été découvertes sur les lieux du drame.
Julien Roux élève ses bêtes sous le label bio, c'est-à-dire que ses cochons mais aussi vaches, brebis et bientôt volailles, vivent à l'extérieur des bâtiments, en élevage extensif. Or, sur l'un de ses terrains où étaient parqués les trois cochons, il n'a retrouvé hier matin que les têtes décapitées. Les corps avaient disparu. D'après les premières constatations, 7 ou 8 individus ont laissé leurs traces, des traces pour la plupart de pieds d'enfants.
Les bêtes disparues de Julien Roux sont des porcs noirs de Gascogne, une race idéale pour la charcuterie traditionnelle. Elles étaient prêtes à partir à l'abattoir. Une perte sèche pour l'éleveur qui sera sans doute peu remboursé par les assurances.