Dix des personnes qui avaient forcé un TGV à s'arrêter samedi à Marseille étaient toujours en garde à vue dimanche à la mi-journée et devraient être présentées au parquet lundi.
Dix des personnes qui avaient forcé un TGV à s'arrêter samedi à Marseille étaient toujours en garde à vue dimanche à la mi-journée et devraient être présentées au parquet lundi, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
"On continue les confrontations et auditions. Il en ressort que leur objectif était de faire du buzz sur internet, pas de voler le train", a précisé cette source. Le parquet a pour sa part informé dimanche que les gardes à vue allaient être prolongées de 24h.
Les dix personnes, dont environ la moitié sont mineures, ont été interpellées après avoir arrêté entravé les voies sur lesquelles arrivait, samedi peu après
14h, un train qui venait de quitter la gare Saint-Charles à Marseille. Le TGV se dirigeait vers Hyères (Var) et Nice, avec environ 150 personnes à bord. Des torches allumées sur les voies avaient contraint le conducteur à arrêter le TGV à hauteur de la cité Air Bel dans le 11e arrondissement, classée en Zone de sécurité prioritaire.
Aucun des jeunes gens impliqués n'était entré dans une voiture de passagers, dont les portes étaient verrouillées.
Alertée immédiatement, les forces de l'ordre avaient essuyé des jets de pierre, avant que les assaillants du train ne s'enfuient dans la cité.
Reparti vers 16h en direction de Toulon, le train était arrivé à Nice avec deux heures de retard, vers 18H30.