Alors qu'une plainte vient d'être déposée contre un supporter niçois injurieux sur les réseaux sociaux, le jeune attaquant Alexy Bosetti, au coeur d'une polémique depuis Bastia-Nice, samedi dernier, a diffusé un communiqué dans lequel il explique son attitude.
La polémique continue d'enfler entre le club bastiais et le Gym. Comme le rapporte Nice Matin, une plainte aurait été déposée par le Collectif des victimes de Furiani contre un supporter niçois après un message envoyé sur les réseaux sociaux à propos de la catastrophe de Furiani. Ce dernier a publié un message insultant sur la toile, faisant clairement référence à la catastrophe de Furiani, avant la rencontre (lemessage a été supprimé depuis). Ce court texte, à caractère homophobe, indiquait entre-autres "ramasse le tibia à ton père sous la tribune". Une triste manière de supporter un club de football...
"Je ne peux rester de marbre"
Alexy Bosetti, jeune attaquant de 19 ans accusé d'avoir mimé l'effondrement d'une tribune du stade de Bastia, ne souhaitait pas réagir au communiqué du collectif corse dénonçant son geste (notre article) lors du dernier match de Nice, le 16 février dernier. "Mais, face aux rumeurs persistantes, je ne peux rester de marbre" a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé sur le site ogcnissa.com.
"Je suis effectivement un supporter inconditionnel de l'OGC Nice. Mon passé au sein de la populaire sud a conditionné mon rapport au football et fait ma force sur le terrain. Cependant ce passé qui me définit me différencie des autres joueurs. Les supporters des équipes adverses me percevront toujours comme un membre de la populaire sud et je serais sûrement toujours attaqué en tant que tel" a expliqué l'attaquant niçois.
En effet, ce dernier n'a pas été épargné par les supporters de Bastia durant la rencontre. Mercredi, une vidéo des supporters bastiais insultant le jeune joueur en chanson durant la rencontre a été diffusée sur internet. De plus, une photo de lui en train de se faire tacler violemment par derrière apparaît dans un des couloirs de Furiani.
"On peut faire dire tout et n'importe quoi à un geste"
"En aucun cas, mon geste ne doit être interprété comme un mépris des vies perdues à Furiani. Pris hors contexte, on peut faire dire tout et n'importe quoi à un geste. Et dans ce cas surtout n'importe quoi. Quand on m'insulte, je regarde et m'adresse à un groupe de supporters. À aucun moment, je ne fais référence à la catastrophe de Furiani" a conclu le joueur avant d'ajouter que son seul objectif était de travailler à l'entraînement, apporter au collectif et gagner du temps de jeu avec le Gym.
