A partir du mercredi 17 avril jusqu'au vendredi 17 mai, cinq dirigeants de l'entreprise PIP sont jugés à Marseille pour avoir produit des prothèses mammaires remplies d'un gel industriel non conforme.
Dans cette affaire on compte 1100 constitutions de partie civile . Plus de 5100 porteuses d'implants PIP ont déposé plainte auprès du procureur de la république pour "tromperie aggravée. Les plaignantes seront accompagnées de 300 avocats. Des dizaines de journalistes vont effectuer le déplacement pour couvrir cet événement.
Face à l'ampleur de ce dossier et pour accueillir l'ensemble de ces personnes il fallait un lieu adapté pour pouvoir juger l'affaire dans de bonnes conditions. Jusqu'au 17 mai , le tribunal correctionnel sera délocalisé dans le centre des congrès du Parc Chanot à Marseille. Une structure de 4800 m2 transformée en Palais de justice. A l'intérieur une salle d'audience principale ainsi que trois pièces équipées d'écrans géants pour suivre le procès en direct. Coût total de l'aménagement, 800 000 euros.
Pendant un mois les juges examineront la façon dont la fraude s'est organisée pendant dix longues années dans l'usine PIP de la Seyne-sur-Mer dans le Var.
Au centre du scandale un ancien VRP, jean-Claude Mas, 73 ans, créateur de l'entreprise Poly Implant Prothèses en 1991.