La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya, a repris dans le Var et les Alpes-Maritimes depuis le 1er mai.
Le plan de surveillance va durer jusqu'à la fin de la période estivlae. Il inclut une surveillance des populations de moustiques et des cas humains ainsi qu'une sensibilisation des personnes résidant dans les zones ou la présence du moustique est avérée.
Dans ses recommandations, la DGS relève qu'il est "important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique à l'intérieur et surtout autour de son domicile"(soucoupes de pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...).
Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour si elles résident dans les départements où le moustique est implanté.
Les risques d'épidémies
Le moustique-tigre est originaire de l’Asie du sud-est. En une douzaine d'années, il est parvenu à coloniser 20 pays européens. Quand il pique une personne infectée d'une maladie tropicale, le moustique-tigre stocke le virus dans ses glandes salivaires. Il transmet ensuite la maladie aux autres individus qu’il pique.C’est ainsi qu’en 2007, le moustique-tigre a provoqué une épidémie de chikungunya d’origine autochtone en Italie. 300 personnes avaient été touchées, et l’une était décédée. En 2010, deux cas de dengue et deux cas de chikungunya avaient été enregistrés en France.
Plus d'informations : Sante.gouv.fr