Une peine de quatre ans de prison ferme a été requise mardi 14 mai à l'encontre de Jean-Claude Mas, le fondateur de l'entreprise varoise PIP, jugé dans l'affaire des implants mammaires frauduleux devant le tribunal correctionnel de Marseille.
Le procureur de la République Jacques Dallest a réclamé aussi une amende de 100.000 euros et une interdiction définitive d'exercer dans le secteur médical ou sanitaire, ainsi que de gérer une entreprise.
Le procureur a réclamé pour les quatre autres prévenus, d'anciens cadres de PIP jugés comme Jean-Claude Mas pour tromperie aggravée et escroquerie, des peines de six mois à deux ans de prison ferme.
- A l'encontre de Claude Couty, l'ancien directeur général puis président du directoire de PIP, il a requis quatre ans de prison dont deux avec sursis, assortis de 50.000 euros d'amende et de la même interdiction d'exercer que Jean-Claude Mas.
- Pour Hannelore Font, l'ancienne directrice de la qualité, il a réclamé trois ans de prison dont un avec sursis.
- Une peine de trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois avec sursis, a été requise à l'encontre de Loïc Gossart, l'ancien directeur de la production.
- Le représentant du parquet a enfin réclamé deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à l'encontre de l'ancien responsable de la R&D Thierry Brinon.
Le reportage de JF Giorgetti, L. Moreau et JP Malet:
Intervenants:
- Yves Haddad, avocat de Jean-Claude Mas
- Alexandra Blachère, présidente de l'association PIP
Le procès, entamé le 17 avril, se poursuit du mercredi 15 à vendredi 17 mai avec les plaidoiries de la défense.