Une vingtaine de policiers spécialisés travailleront en civil. Il s'agit de stopper les violences notamment sur la ligne Marseille-Aix-en-Provence. L e dispositif est doublé pa l'installation de 75 caméras de surveillance dans les gares que traversent la ligne.
La mission de cette brigade spéciale baptisée Groupe opérationnel de sécurisation (GOS) sera de patrouiller et d'agir en flagrant délit. Notamment dans les gares des quartiers Nord de Marseille classés en zone de sécurité prioritaire( ZSP).
C'est dans les trains qui s'arrêtent dans ces gares que les actes de délinquance sont les plus nombreux. Des actes qui se déroulent également sur les quais. Il y a quelques semaines, a la gare de Saint-Antoine, des malfaiteurs détroussaient les voyageurs pendant que les TER étaient à l'arrêt. Une partie de la bande bloquaient les portes pendant que l'autre agissait.
Un dispositif qui semble porter ses fruits
Le dispositif est mis en place depuis quelques semaines. Les premières statistiques mettent en avant son efficacité : 17 interpellations réalisées par le GOS contre une moyenne de 6,7 avant sa mise en place.Les délits constatés sont essentiellement des vols de bijoux de téléphones portables mais aussi des agressions envers les agents SNCF. D es agressions qui ont souvent provoqué des actions d'arrêt de travail spontané (droit de retrait) du personnel SNCF.
6000 passagers par jour
"Si on veut encourager les gens à prendre les transport en commun, il faut leur garantir un niveau de sécurité suffisant" a déclaré hier Jean-Paul Bonnetain, préfet de police des Bouches du Rhône, lors de la présentation du dispositif.
Sur cette ligne Marseille-Aix, circulent en semaine 90 trains par jour Tous sont concernés par les actes de violence ou d'incivilités.