Le quadragénaire, soupçonné d'avoir tué et dépecé sa grand-mère de 95 ans dans leur maison familiale sur les hauteurs de Nice, souffre d'une "grave pathologie psychiatrique". Il a été interné à l'hôpital psychiatrique privé Sainte-Marie de Nice.
Le quadragénaire, soupçonné d'avoir tué et dépecé sa grand-mère de 95 ans dans leur maison familiale sur les hauteurs de Nice, souffre d'une "grave pathologie psychiatrique" et ne pourra être éventuellement entendu par les enquêteurs qu'après expertise psychiatrique, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Nice.
Des rumeurs d'actes de cannibalisme, évoqués par des médias locaux, ne peuvent pour l'instant "ni être infirmées, ni être confirmées", dans l'attente des résultats d'une autopsie du corps démembré de la victime, dont la date n'a pas encore été fixée, selon la même source.
Le parquet a requis une expertise psychiatrique sur la personne du tueur présumé, 40 ans, père d'un petit garçon et vivant séparé de sa compagne, avec sa mère et sa grand-mère, dans la maison familiale d'un quartier résidentiel, sur une colline escarpée de Nice. "Son éventuelle audition est subordonnée à l'avis des psychiatres", a précisé le parquet.
Des morceaux du corps de la victime ont été retrouvés jeudi matin dans son réfrigérateur et enterrés dans le jardin de la maison, après que la mère du meurtrier présumé eut donné l'alerte vers 08H30. "Des couteaux" ayant pu servir au meurtre ou au dépeçage, ce que l'enquête doit encore déterminer, ont également été retrouvés sur les lieux.
L'homme a été interpellé sur place et dans une premier temps placé en garde à vue dès jeudi matin par les policiers de la brigade criminelle de la Sûreté départementale des Alpes-Maritimes, chargée de l'enquête. De même qu'une de ses connaissances, un homme de 44 ans qu'il hébergeait depuis quelques jours, mais qui serait a priori hors de cause. Ce dernier a été entendu par la police jeudi après-midi.
Le meurtrier présumé a été interné à l'hôpital psychiatrique privé Sainte-Marie de Nice, dans l'attente de l'avis des psychiatres. Il était
jusque là inconnu des services de police.
Selon le voisinage de cette famille discrète et jusque-là sans histoire, la dame âgée avait des problèmes cardiaques et ne bougeait plus de chez elle depuis des années. La maison aux murs ocre rouge et aux volets blancs, à laquelle on accède par un étroit escalier, a été placée sous scellés jeudi après le passage des enquêteurs.